Sharpstone

Obtenir des financements non dilutifs : 4 raisons d'opter pour l'accompagnement, par Blindnet

Milan STANKOVIC, co-fondateur Blindnet, revient sur l’accompagnement Sharpstone pour l’obtention de produits de financement non dilutif (Innov’up et JEI)

Milan Stankovic

Co-fondateur et CPO de Blindnet

Germain Gaschet

Co-fondateur de Sharpstone Advisory et Sharpstone Capital

Cyber

2021

9

France

La collaboration entre Sharpstone et Blindnet a commencé en amont de la création de la société en France. À travers l’interview de Milan, découvrez les raisons pour lesquelles il a choisi d’être accompagné sur l’obtention des financements non dilutifs : 

  • Bénéficier d’un savoir-faire pour expliquer la R&D
  • Assurer une communication fluide avec l’administration
  • Consacrer son temps à l’opérationnel
  • Prendre du recul sur la roadmap de financement

Comment vous êtes-vous rencontrés ?

Milan/Blindnet : Nous nous sommes rencontrés par le biais d’Arthur de Pennylane. Dès notre premier échange, nous nous sommes bien entendus.

Germain/Sharpstone : Nous étions parmi les premiers clients de Pennylane à leurs débuts en 2020 !

Expliquer la R&D est un savoir-faire. Cela se complexifie avec la multitude d’interlocuteurs (Bpifrance, les régions, etc.) auxquels il faut présenter ce que nous faisons. En tant que cofondateur, j’estime que cela n’est pas mon métier et qu’il est nécessaire de déléguer.
Milan Stankovic
Blindnet

Comment est né Blindnet ? Pourquoi avoir choisi “la sécurité des données en ligne” comme thématique ?

Milan : Blindnet est né d’une frustration. A la création de l’informatique et de l’internet, l’objectif était de créer un espace de liberté et de partage. Aujourd’hui, la situation est inquiétante. C’est devenu un lieu de crainte et de stigmatisation. Les protocoles ont été mis en place sans penser aux échanges privés ou au commerce.

A partir de ce constat, nous avons réfléchi à comment corriger cette erreur et trouver la composante manquante.

Dites-nous en plus sur votre plateforme

Milan : Le RGPD a imposé de sécuriser les données personnelles sur le web. Il est interdit par exemple de demander l’envoi d’un justificatif de domicile par mail. Blindnet simplifie les procédures de protection des données en ligne grâce à une solution accessible pour les développeurs et les entreprises. La plateforme permet de créer facilement une interface web sécurisée d’échange de données. Les utilisateurs peuvent ainsi envoyer leurs documents sans avoir recours au mail.

Quel était le contexte de votre besoin et l’enjeu lors de votre rencontre avec Sharpstone ?

Milan : Blindnet est ma deuxième société. Dans ma précédente expérience, je rédigeais moi-même le rapport CIR et je le regrette. Cela demande beaucoup de temps et des compétences spécifiques. Expliquer la R&D est un savoir-faire. Cela se complexifie avec la multitude d’interlocuteurs (Bpifrance, les régions, etc.) auxquels il faut présenter ce que nous faisons. Nous avons d’autant plus une spécificité avec Blindnet en étant aux Etats-Unis. En France, nous sommes régulièrement associés, à tort, à une filiale de grand groupe.

En tant que cofondateur, j’estime que cela n’est pas mon métier et qu’il est nécessaire de déléguer.

Pour obtenir une subvention, il faut maintenir une communication fluide avec l’administration. Quand nous créons une startup, nous connaissons généralement mal cet écosystème. La connaissance instaure la confiance. C’est une des forces de Sharpstone. L’équipe échange régulièrement avec ces interlocuteurs (par exemple, Bpifrance) ce qui permet une compréhension poussée de cet écosystème.

Sharpstone nous fait bénéficier de son expérience sur l’éligibilité des dispositifs et leur ROI. A mes débuts d’entrepreneur, je me souviens de la complexité pour structurer une entreprise due à mon statut de fondateur et jeune docteur. Certains confrères ayant mal compris les subtilités de la loi ont dû rembourser ce qu’ils avaient reçu, ce qui a eu pour conséquence la fermeture de leur société. Pour moi, il est indispensable d’être accompagné par des experts et de ne pas le faire seul.

Comment s’est déroulée la mission avec Sharpstone ?

Milan : Nous savions que nous étions éligibles à des dispositifs mais sans savoir comment les obtenir. Sharpstone n’a pas seulement été un exécutant, ils nous ont également orientés. Nous nous étions fixés comme objectif d’obtenir la French Tech Seed qui est très complexe. Suite aux conseils et l’accompagnement de Sharpstone, nous avons fait un dossier pour l’Innov’up que nous ne connaissions pas. Ce choix était stratégique car l’obtention de ce financement fut plus court. Ils sont allés au-delà de nos ambitions.

J’ai particulièrement apprécié la rigueur de leurs consultants. Nous faisons des points réguliers sur l’avancement durant lesquels ils posent des questions pertinentes. Nous construisons au fur et à mesure ce qui facilite le suivi des temps pour le CIR ; nous avons évité le stress en anticipant la réalisation du dossier. A titre de comparaison, il me fallait un mois pour le remplir dans ma précédente société. Aujourd’hui, Sharpstone est chargée de la rédaction et je peux dédier ce temps économisé à l’opérationnel.

Pourquoi avoir choisi Sharpstone ?

Milan : Nous cherchions à choisir intelligemment nos investisseurs : des fonds spécialisés qui savent accompagner les startups. Nous étions surpris à la découverte de Sharpstone Capital. Évaluer les sociétés au stade de l’amorçage est compliqué. Ils ont appris à connaître notre technologie et à appréhender notre roadmap financière lors de leur accompagnement sur le financement public : c’est une méthodologie astucieuse.

Nous sommes heureux que Sharpstone se soit manifesté en tant qu’investisseur car ils n’apportent pas seulement du capital mais aussi de la valeur ajoutée. Ils nous permettent de passer à la vitesse supérieure en complétant le financement public par le privé.

Vous souhaitez en savoir plus sur l’offre Sharpstone Advisory, pour vous accompagner dans votre recherche de financement public ?

Être entrepreneur, c’est pouvoir complètement renverser des situations perdues. Cela demande parfois de la créativité et même des choix atypiques qui choquent mais apportent beaucoup !
Milan Stankovic
Blindnet

Pourquoi avoir choisi Blindnet ?

Germain : Avec Sharpstone Advisory, nous apprenons à connaître les startups de l’intérieur (technologie, cible etc.) La thèse de Sharpstone Capital est de ne pas se limiter au pitch. Nous misons avant tout sur une équipe plutôt que d’attendre des metrics que tout le monde sait regarder. Dès les premiers échanges, nous voulions participer à ce projet ambitieux, comme ce fut le cas avec Bitstack. Leur nouvelle levée de fonds fut l’opportunité d’investir.

Quels ont été les bénéfices de votre collaboration ?

0 K€
de trésorerie
0 K€
d'exonération de charges patronales
0 K€
de l'aide Innov'up

Milan : Notre collaboration nous a permis d’obtenir 300K€ de trésorerie. Avec le statut JEI, nous avons obtenu 50K€ d’exonération de charges patronales. L’aide Innov’up était de 250K€ (125K€ en avances remboursables et 125K€ en subvention). Sharpstone a même trouvé des utilisateurs pour Blindnet en nous recommandant auprès de son écosystème. C’est une qualité que nous attendons de la part d’un investisseur. Nous pouvons dire qu’ils se sont intégrés de manière naturelle dans notre environnement.

Germain : Les opportunités de financement évoluent en fonction de la croissance des startups (aides post-levée de fonds, assurances prospection, aides européennes, etc.). Nous faisons le pari de grandir avec nos clients. Dès lors, c’est tout naturel de les mettre en relation, c’est l’essence même de notre écosystème. Les premiers clients sont les plus décisifs dans la vie d’une startup.

Milan : En effet, il y a un grand chemin à parcourir entre le besoin et le désir d’acheter. Le “plus” est essentiel. Les premiers clients façonnent une entreprise.

Dîtes-nous ce qu’il vous plaît dans le fait d’être entrepreneur ? Continuez-vous de sortir de votre zone de confort ?

Milan : Être entrepreneur, c’est pouvoir complètement renverser des situations perdues. Il m’est arrivé plusieurs fois de réfléchir à des méthodes sous des angles différents pour pouvoir surmonter les difficultés. Cela demande parfois de la créativité et même des choix atypiques qui choquent mais apportent beaucoup ! C’est un jeu très complexe : inventer une autre vision du monde et l’adopter.

Rester dans sa zone de confort, c’est stagner ! Je me vois comme un créateur qui travaille avec le chaos et qui réunit des éléments sans lien apparent. C’est passionnant de mettre en place ce processus, nous nous redécouvrons au fil du temps.

Germain : J’ai souhaité être entrepreneur pour être libre, assumer aussi bien mes réussites que mes erreurs et multiplier les rencontres avec des collaborateurs et entrepreneurs brillants. C’est un véritable levier pour échanger avec des experts de différents domaines et apprendre en continu.

Des conseils pour les futurs entrepreneurs ?

Germain : N’attendez pas !

Milan : Tout est dit ! Lancez-vous ou ne le faîtes pas ! C’est légitime de ne pas vouloir être entrepreneur. Cela nécessite une conscience de soi très élevée. Mon principal conseil serait de ne pas entreprendre seul. Je ne parle pas forcément de fonder une entreprise à plusieurs mais de se confronter au regard bienveillant de l’autre. Il y a une vraie culture de l’entraide dans notre écosystème. Il ne faut pas hésiter à être proactif dans la sollicitation des conseils de nos pairs.

Germain : En effet, les rencontres sont la clé de la réussite. Je suis moi-même le premier à échanger et à demander des conseils encore aujourd’hui. En outre, j’interviens à CentraleSupélec auprès des étudiants qui souhaitent entreprendre. C’est important de leur apporter une vision claire de ce qui les attend et les outils pour qu’ils puissent évoluer plus aisément dans cet écosystème.

Article rédigé par Charlotte Adam–Allais

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